EN 2025, NOUS MARCHONS POUR :
Des milliards d’euros dans la santé, pas dans l’armement !
Décoloniser la santé publique : une question de vie ou de mort
Cette année, la Pride des Banlieues appelle à marcher contre la destruction du droit à la santé pour toustes. Dans un contexte où nous devons être présent.es sur tous les fronts pour militer contre l'extrême droite, nous rappelons que nous ne pouvons pas militer quand l’Etat nous tue. Aujourd’hui, la question de la santé est primordiale dans notre lutte car elle met en exergue les enjeux de politiques néocoloniales, de racisme médical, de classisme, des discriminations LGBTQIA+, de l’accueil des personnes sans papiers et des personnes handicapées.
Dans ce combat pour un accès à la santé pour toustes, c’est en partant des marges que nous obtiendrons des droits pour toustes, car ce sont toujours les personnes les plus précaires (personnes migrantes, en situation irrégulière, pauvres, racisées, LGBTQIA+) ou vivant dans les espaces délaissés comme les banlieues, qui subissent le désengagement de l'État dans la santé publique.
Contre la poursuite de politiques coloniales à travers un contrôle médical, contre la mise en place d’une préférence nationale raciste et LGBTQIA+phobe, contre les coupes budgétaires dans la santé publique qui renforcent les disparités socio-économiques et territoriales d’accès à la santé, nous exigeons :
La régularisation de tous les sans papiers et l’accès au régime de la sécurité sociale sans condition, y compris pour les personnes maintenues, détenues et retenues.
Des milliards investis dans la santé publique
l’arrêt des politiques austéritaires qui cassent les budgets de l’hôpital public, ses soignants et ses patients, et la réouverture de lits et de postes de soignant.es dans tous les déserts médicaux, qu’ils soient en ville ou en ruralité.
la formation des médecins et des personnels de soins à l’accueil digne des publics immigrés, racisés, LGBTQIA+
la facilitation et l’accompagnement des personnes bénéficiaires vers le dispositif d’AME
la garantie légale d’un droit au séjour et d’une protection d’expulsion du territoire en faveur des personnes atteintes de pathologies graves, n’ayant pas accès aux soins dans leurs pays d’origine